Le Kung Fu Chang

Kung fu Chang Belgium: 

Le Kung fu Shaolin Chang se réfère aux enseignements des arts martiaux chinois de Maître Chang Dsu Yao.
Le Maître Chang Dsu Yao commença les arts martiaux à l’âge de 6 ans et appris auprès de grands maîtres plusieurs styles externes et internes de kung fu.
Né en Chine, il dédia sa vie à une carrière militaire et mena de nombreuses batailles pour lesquelles il fut décoré. Il vécu notamment à Taiwan où il devint Instructeur en Chef de Kung fu des forces armées et de police. Il enseigna également à l’université de Taipei.
C’est en 1974 qu’il s’établit en Italie d’où il décida de poursuivre son enseignement. Celui-ci couvre une vaste étendue de stratégies de combat et de techniques axées sur l’efficacité  (Mei Hua, Tai Chi, Ba Gua, Hsing I, … ) .
Aujourd’hui décédé, le style du Maître Chang est transmis au sein de dizaines d’écoles, notamment en France et en Italie où il a vécu. Il a laissé la poursuite de son enseignement à ses fils, mais aussi à ses élèves les plus anciens. En Belgique il est représenté par Maître Ayau, Président de l’Association Kung fu Chang Belgium, ainsi que Maître Elmiri et Maître Cihan qui furent ses élèves directs. « 
Le kung fu : un art de vivre
« C’est vers l’âge de 10 ans que Laetitia se découvre un attrait pour les arts martiaux. A cette époque elle aimerait apprendre le Kyudo, mais des circonstances diverses l’amènent à abandonner son projet.
C’est finalement à 22 ans qu’elle découvre le Kung fu Shaolin Chang avec Maître Ayau.
D’emblée, la pratique de cet art martial la séduit par la discipline, la volonté, le dépassement et le travail sur soi, le travail physique.
Coréenne d’origine, elle découvre que lors des entraînements c’est une autre part d’elle-même qui s’exprime… et qu’elle décide de ne plus lâcher.
Sa passion pour les arts martiaux grandit au fil des années et de l’expérience. Elle s’essaye à d’autres styles, s’entraîne notamment au taekwondo à Séoul et découvre que le respect et l’esprit martial forment, au-delà des mots, un langage commun ouvrant à la rencontre de l’autre.
Mais le Kung fu Chang est le seul style qui s’impose à elle et qu’elle désire pratiquer et approfondir  tant il est vaste.
Son parcours martial est aussi rythmé par les aléas de la vie. Elle doit interrompre les entraînements à deux reprises pour la naissance de ses enfants  et se battre également pour pouvoir revenir malgré les changements du corps et les implications familiales.
« La pratique martiale devient une lutte avec soi-même, un apprentissage de la vie dans laquelle on apprend à défendre sa passion, ses priorités; auprès de laquelle on se construit et l’on se ressource aussi dans les moments plus difficiles.
Plus les années de pratique passent, plus la profondeur des enseignements du kung fu se précise et se révèle dans son entièreté: la respiration, la maîtrise, le Chi, la fluidité du mouvement, l’union du corps et de l’esprit, la spiritualité.
… une voie intérieure et personnelle…
Si les arts martiaux restent des disciplines essentiellement masculines, la conviction et la détermination, la vocation et le dévouement sont d’abord des valeurs humaines … avant d’être un homme ou une femme. «